Cross-country. Le tour d’honneur d’André Penarguear au championnat de Bretagne

À 78 ans, l’entraîneur du Stade Lesnevien accompagne pour la dernière fois ses athlètes au championnat de Bretagne, ce dimanche 2 février. Une ultime saison avant de raccrocher le chronomètre, le stylo et le sifflet. Pudique, celui qui a façonné nombre d’athlètes depuis 1989 préfère comme à son habitude parler de ses champions plutôt que de sa personne « Il n’y a pas d’émotion particulière. Juste un travail à réaliser en espérant décrocher le podium en individuel et le titre en équipe. Ma fierté vient de l’excellence de ce groupe. »

Il est vrai que les féminines qui prendront le départ peuvent viser très haut malgré l’absence de Laëtitia Bleunven. Composée notamment de Camille Le Guen, Gaëlle Muderwha, Mazarine Amis et Marion Le Goff le Stade Lesnevien/Stade Brestois visera encore la plus haute marche : « Les Bretagne, c’est notre championnat du monde à nous et un objectif important avant les France à Challans le week-end du 1^er mars. L’équipe est en forme depuis le doublé LeGoff-Amis aux départementaux. »

En bon professeur, André Penarguear individualise le travail auprès de ses élèves sans désigner de chouchou même si la première de la classe, Marion Le Goff voudra encore briller ce dimanche pour le dernier tour de piste de l’artiste : « Ça fait bizarre de le voir arrêter. C’est comme un grand-père qui a toujours été là donc il y a une certaine tristesse. Mais c’est aussi une motivation pour lui offrir une belle course. On ne va rien lâcher. » La récente retraitée du duathlon aura fort à faire face à Marie Bouchard qui profite du report d’une semaine et dont le lumbago est un mauvais souvenir : « L’objectif, c’est la couronne mais Marion est en forme. Ça promet une belle course. »

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Chez les garçons l’absence de Maël Sicot compromet les chances de médailles mais André Penarguear apprécie « les progrès chez les espoirs et juniors. Il y a de bons éléments pour l’avenir. » Cet avenir qui se fera désormais sans le très respecté entraîneur par tant de générations de coureurs « même si on sait qu’il sera présent à l’hippodrome à nous observer », sourit Marion Le Goff.